quels sont les bénéfices et les risques des autres boissons : café, thé, boissons sucrées et

La semaine dernière, vous nous avez parlé de l’hydratation et des apports en eau indispensables pour l’organisme. Cette semaine vous allez poursuivre cette chronique en nous parlant des différents autres types de boissons consommées.

Ecouter la chronique de Stéphane Besançon:

 

Pour démarrer, je vais revenir, sur le message clé de la semaine passée, pour rappeler, une nouvelle fois aux auditeurs que l’eau est l’unique boisson indispensable pour l’organisme. Nous sommes aujourd’hui entouré par les messages de marketing des grandes sociétés agroalimentaires, il est donc capitale pour nos auditeurs de connaitre aussi les boissons dont la consommation doit être contrôlée.


Claire Hédon : effectivement, on sait que la consommation d’autres boissons comme les sucreries, les jus de fruit ou l’alcool est de plus en plus importante, quelles en sont les conséquences ?

Les boissons les plus consommées, aujourd’hui, sont les sodas qui sont appelés « ou sucreries » dans de nombreux pays. Ces boissons apportent de l’eau mais aussi et surtout de très grandes quantités de sucre. Il faut toujours que nos auditeurs gardent en mémoire qu’un simple petit verre de sucrerie contient l’équivalent de 6 à 8 carreaux de sucre. Il faut donc faire très attention car ces sodas apportent des sucres et des calories en excès ce qui peut avoir, à moyen et long terme, un impact fort sur la santé à la fois sur la prise de poids mais aussi sur l’émergence de maladies comme le diabète.

Après les sodas, nous avons aussi une grande consommation de jus de fruit qui peuvent être meilleurs que les sucreries à condition de privilégier les jus de fruit naturels c’est-à-dire ceux que vous allez pressez vous-même (à condition bien sûr de ne pas rajouter de sucre après le pressage) ; soit les jus achetés dans le commerce à condition qu’ils mentionnent « sans sucre ajouté ». Cela signifie qu’ils ne contiennent que les sucres naturellement présents dans les fruits ayant servi à fabriquer le jus.

Enfin, il y a la consommation d’alcool. Elle doit évidemment être limitée à cause des risques de prise de poids. L’alcool est en effet très calorique, mais a aussi des effets toxiques lorsqu’on en consomme en excès. Une grande consommation d’alcool peut par exemple entrainer le développement de maladies cardiovasculaires, de maladies digestives et de certains cancers. Il est recommandé de ne pas dépasser 1 verre d’alcool par jour pour les femmes et 2 pour les hommes en évitant une consommation tous les jours.

Claire Hédon : qu’en est-il de la consommation de café, de thé ou de tisane qui sont aussi des boissons également très prisées ?

Dans les 3 cas, ce sont des boissons qui sont acaloriques ce qui veut dire qu’elle n’apporte pas de calories. Mais attention, ceci n’est vrai que si le consommateur n’ajoute pas de sucre dans sa tasse ou dans la teillère. Or, en Afrique, par exemple, les quantités de sucre qui sont rajoutées sont tellement importantes qu’à la fin les tasses peuvent contenir plus de sucres qu’un verre de soda. Les tisanes, comme le quinquéliba en Afrique de l’ouest, présentent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Par contre, pour le café et le thé la consommation ne doit pas dépasser 4 à 5 tasses par jour car ils contiennent un alcaloïde appelé théine ou caféine. Cet alcaloïde est actif au niveau du cerveau en rendant par exemple l’endormissement difficile, il est aussi actif sur le système cardiovasculaire en augmentant la fréquence cardiaque. A forte dose, il ne faut pas oublier non plus qu’on peut développer une dépendance au thé et au café.

Enfin pour conclure cette chronique, il faut adresser un message de vigilance aux auditeurs par rapport aux boissons énergisantes très vendues dans les pays du nord mais aussi de plus en plus en Afrique. En effet, leur composition enrichie en caféine et différents autres composants associée à l’alcool ou consommé durant la pratique d’une activité physique, peuvent générer des accidents cardiaques ou des troubles psycho-comportementaux. La consommation de ces boissons énergisantes doit en particulier être évitée chez la femme enceinte ou allaitante, chez l’enfant et l’adolescent ou chez les personnes présentant des troubles cardiovasculaires, psychiatriques ou neurologiques.


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