gynécologie

Après un viol

 

Catherine, vous êtes sexologue et vous voyez régulièrement en consultation, des femmes qui ont été violées. Quels sont leurs problèmes ?

Catherine :
Souvent, elles ont très peur de la sexualité. Elles évitent les hommes ou bien, elles n’arrivent pas à avoir de relations sexuelles. Certaines y parviennent, mais se sentent crispées ou sans désir. Et d’autres ressentent des douleurs dès qu’elles ont des relations sexuelles.

Claire : Toutes les femmes réagissent ainsi ?

Catherine 
: Non, chaque cas est particulier. Certaines femmes qui ont été violées, réagissent au contraire par une hyper sexualité. Elles ont tendance à avoir beaucoup de partenaires sexuels, parfois n’importe où, n’importe comment. C’est lié au fait de vouloir prendre le contrôle par rapport au viol qui s’est produit. En multipliant les partenaires, elles sont l’impression de se soigner. Pourtant, elles ne se font pas de bien en réalité. On sait qu’un grand nombre de femmes qui se prostituent, par exemple, ont subi un ou plusieurs viols avant d’entrer dans la prostitution. Le fait de se faire payer peut leur donner l’impression de dominer les hommes et leur donner l’impression de réparer le viol.

Claire : Est-ce qu’il y a des femmes qui ont une sexualité normale après un viol ?

Catherine : Oui, et c’est important que vous posiez la question. Cela m’énerve toujours d’entendre des gens dire d’un air lugubre : on ne peut jamais s’en remettre… C’est faux. Il y a des femmes violées qui s’en remettent, parfois seules, parfois avec une aide psychologique bien sûr. Mais certaines femmes ont des ressources pour s’en sortir, même seules. Soit parce qu’elles ont eu un entourage qui les a beaucoup aidées, soit parce qu’elles se sentent fortes malgré tout. C’est difficile de faire des généralités je pense, car chaque histoire est différente.

Claire : Comment faire pour se remettre le mieux possible après un viol ?

Catherine : Tout d’abord, j’ai beau dire qu’on peut s’en remettre, cela ne signifie pas que l’on va tout oublier.

 

Gynécologie, andrologie, sexualité, quand consulter en urgence

 

Claire : Catherine, vous allez nous parler des situations où il faut consulter en urgence dans le domaine de la sexologie, la gynécologie et l’andrologie. Tout d’abord, pourquoi une situation est-elle urgente ?

 

Première fois : pourquoi ça peut faire mal ?

 

Une enquête a lieu en ce moment sur le site www.tasante.com
Vous pouvez encore y participer !
En voici quelques résultats préliminaires :
La première fois qu’elles ont fait l’amour, 39,7 % des femmes ont eu mal. Pour 27 % des femmes, c’était quand même assez agréable et 10 % d’entre elles ont ressenti beaucoup de plaisir, 2 % seulement ont eu un orgasme.
La première fois, 1,8 % des hommes ont eu mal et 38 % des hommes ont ressenti beaucoup de plaisir.
 

 

Quand le mariage n’est pas consommé

Vous allez nous parler des mariages non consommés.
Qu’est-ce c’est exactement une non-consommation de mariage ?

Catherine : C’est la situation d’un couple marié qui ne parvient pas à avoir de relation sexuelle complète. La pénétration ne se fait pas car l’homme ne parvient pas à introduire son pénis dans le vagin. Cela fait très mal à la femme et, même en forçant, c’est impossible

Conseils de sécurité pour la pilule estroprogestative.

La pilule estroprogestative a un effet contraceptif parce qu’elle bloque l’ovulation.

Il faut la prendre 7 jours de suite pour qu’à partir du 8ième jour, l’ovulation soit bloquée.
Il faut l’arrêter plus de 7 jours pour que l’ovulation puisse se déclencher.