Claire Hédon, journaliste à RFI présente depuis 2003 une émission consacrée à la santé dans le monde :"Priorité Santé". Le but : faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder.
Combien de minutes faut-il tenir pour parler d’une éjaculation normale ? Je crois être victime d’une éjaculation précoce, mais dans mon cas ce n’est pas automatique, parfois je peux tenir plus de 10 minutes mais la première fois ce n’est jamais plus de deux. Comment expliquer la différence est-ce une anomalie. Cela m’embête car je sens la tristesse de mon amie quand je ne tiens pas longtemps
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Ce qui compte pour affirmer que l’on a ou pas une éjaculation précoce, c’est la première éjaculation. En effet, pour tous les hommes, si un deuxième rapport sexuel a lieu rapidement après le premier, l’éjaculation met bien plus de temps à survenir. Le problème, c’est que le temps pour obtenir une érection après une éjaculation augmente avec l’âge. Donc au fil des années, on ne peut plus compter sur une deuxième érection.
Définition médicale: « L’éjaculation précoce est une éjaculation persistante ou répétée lors de stimulations sexuelles minimes avant, pendant, ou juste après la pénétration, et avant que le sujet ne souhaite éjaculer. »
On prend en compte l’IELT, temps de latence éjaculatoire, c’est-à-dire le temps entre la pénétration et l’éjaculation. S’il est de moins de 1 minute à 1 minute et demi, que c’est systématique à chaque rapport sexuel et depuis toujours, il est conseillé de prendre un médicament pour retarder l’éjaculation.
Si cette durée est de 1minute et demi à 3 minutes, on peut aussi utiliser un médicament, mais pas forcément. Apprendre à gérer l’excitation peut suffire.
Et au-delà de 3 minutes, on peut apprendre à mieux gérer l’excitation, mais on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une éjaculation précoce. Il n’est pas utile de prendre un médicament.
Claire : Pourriez-vous nous expliquer un peu plus la définition de l’éjaculation précoce :
Une éjaculation trop rapide de façon persistante et répétée : Un homme dont l’éjaculation est trop rapide une fois de temps à autre ne souffre pas d’éjaculation précoce.
La nouveauté de l’expérience : Un homme ayant eu peu de relations sexuelles ne souffre pas forcément d’EP. Dans la majorité des cas, la situation s’arrange d’elle même, en deux mois de rapports sexuels réguliers2 environ.
Une sensation de manque de contrôle: Au-delà de la notion de durée, la souffrance induite par ce trouble et la plainte du patient caractérise l’EP..
La souffrance marquée ou les difficultés interpersonnelles : Elle est nécessaire au diagnostic. L’EP entraîne des niveaux bas de satisfaction sexuelle, des niveaux élevés de détresse personnelle et des difficultés avec les partenaires5.
Claire Hédon, journaliste à RFI présente depuis 2003 une émission consacrée à la santé dans le monde :"Priorité Santé". Le but : faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder.
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