Claire Hédon, journaliste à RFI présente depuis 2003 une émission consacrée à la santé dans le monde :"Priorité Santé". Le but : faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder.
Nous allons nous attaquer, pour cette nouvelle chronique, à une thématique très importante lorsque l’on parle de nutrition: les graisses ou lipides !
Si elles jouent un rôle important pour l’organisme (fournisseur d’énergie et constituant des membranes des cellules)la consommation de graisse doit être contrôlée. En effet, chaque gramme ingurgité apporte deux fois plus de kilocalories que les sucres (glucides) ou les protéines. Ses excès sont massivement stockés, et non éliminés, provoquant unrenforcement du tissu gras et une prise de poids néfaste pour la santé. Le surpoids et l’obésité augmentant considérablement les risques de diabète et de maladie cardio-vasculaires.
Ecouter la chronique de Stéphane Besançon, directeur général de l'ONG Sante Diabète :
Mais comment reconnaitre les graisses dans mon alimentation ?
Il existe deux types de graisse : les visibles et les cachés
Les graisses dites visibles sont celles que l’on rajoute dans les plats. Il s’agit des huiles (comme par exemple l’huile de palme, d’arachide, de tournesol ou de coton) mais aussi la margarine, le beurre ou lebeurre de karité. Il faut savoir que les huiles apportent toute la même quantité de graisses.
Les graisses dites « cachées »sont, par définition, moins visibles et donc plus difficilement gérable. Ellespeuvent être présentes naturellement dans les aliments ou être ajoutées lors de leur fabrication. On les retrouve dans presque tous les groupes d’aliments.
Claire hédon : quels sont les aliments riches en graisse cachées dans notre alimentation ?
Parmi les aliments riches en graisse cachées et faisant partie de notre consommation quotidienne, on peut citer les arachides, les bananes plantains frites, les avocats, les œufs, la viande rouge, la noix de coco, le lait concentré, la mayonnaise et les fromages (il faut que pour les fromages plus leur pate est dur plus ils sont riches en graisses).
Il faut aussi faire attention aux plats préparées hors du domicile qui peuvent être très riche en graisse : par exemple un sandwich composé de « pain /viande/mayonnaise et frite » contient quasiment à lui tout seul la quantité de graisse à consommer en une journée.
Pour vous aider à visualiser votre consommation maximum de graisse journalière qu’elles soient cachées ou visibles, il vous suffit de garder en mémoire une règle simple :
• 9 cuillères à soupe de graisses par jour pour un homme et 7 cuillères à soupe pour une femme ayant une activité physique normale à savoir un minimum de 30 minutes d’activité physique 3 fois par semaine
• si vous n’avais pas ou peu d’activité physique, que vous soyez un homme ou une femme, il faudra limiter votre consommation à 6 cuillères à soupe de graisses par jour
Claire Hédon : Quels sont les comportements que doivent retenir nos auditeurs ?
Au-delà de la règle sur la quantité maximum à consommer par jour, les auditeurs doivent garder en mémoire les principes suivants :
• Je privilégie les graisses d’origine végétale (huile végétale et margarine)
• J’apprends à contrôler la quantité d’huile ajouté dans les plats : Compter un ajout d’une cuillère à soupe par personne mangeant le plat
•Si jecuisine des fritures, je pense à les déposer sur un papier absorbant ou un torchon avant de les servir afin de limiter la consommation de graisses
• Je fais attention aux graisses « cachées » en connaissant les groupes d’aliments qui en contiennent
• si je mange hors du domicile je réduis ou je demande que l’on réduise la quantité de graisses ajoutées lors de la préparation des plats
• Je fais attention aux aliments sucrés (croissant, gâteaux, glaces…) souvent associés à de la graisse cachée
Nous nous retrouvons la semaine prochaine pour nous intéresser à la consommation de sel !
Claire Hédon, journaliste à RFI présente depuis 2003 une émission consacrée à la santé dans le monde :"Priorité Santé". Le but : faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder.
0 Comments
Poster un nouveau commentaire