Si la peur prend le dessus, la souris restera dans le même périmètre qu’avant, comme si son couvercle était toujours là. Si elle dépasse sa peur, petit à petit, elle s’éloignera de plus en plus de son périmètre connu et donc sécurisant jusque là, pour découvrir que le reste du monde est aussi voire plus intéressant.
Une rupture amoureuse, c’est le même principe douloureux de remise en question d’un quotidien pour en créer un autre.
CLAIRE : (finalement, vous voyez cela comme une aventure … ?)
Apparemment il n’y pas que moi.
C’est le Hunger Games du quotidien. La série qui cartonne au cinéma, et dont le public attend avec impatiente la suite en novembre, volet 3, est une métaphore du couvercle de la souris et de la rupture amoureuse, d’après mon point de vue et voici pourquoi.
On choisit au pif des ados qui vont devoir se sacrifier en se lançant dans une aventure dangereuse, pendant que les autres les regardent. Et bien une rupture, c’est pareil. Vos proches se demandent comment vous allez vous en sortir vivant et observe, en se félicitant de ne pas être à votre place !
et oui il va y avoir des tas d’obstacles à surmonter,
et oui, vous n’avez aucune idée de ca à quoi ressemble votre adversaire, dans la série symbolisé par des tueurs sans pitié, dans la vraie vie : des envies de vous jeter par la fenêtre, des envies de vider des bouteilles de vodka avec les copines jusqu’au coma éthylique, des insomnies de trouille, et des accès de haine de cet ennemi qui vous obnubilent jour et nuit. Votre vie aussi est en jeu, même si vous n’avez pas de flèches en guise de sac à main.ttrr
Tous les ingrédients sont réunis pour cette métaphore de la vie, avec des sacrés passages corsés. La rupture en fait partie dans la catégorie épreuve ultime : il faut faire cavalier seul, savoir se défendre, garder son calme pour mieux viser sa cible, faire du sport plutôt que de fumer 3 paquets de cigarettes par jour, se trouver un projet de vie qui fascine les autres et booste votre égo, montrer à votre ex que vous pouvez tout à fait vous en sortir sans lui ou elle, mieux, que son départ vous a rendu plus fort, plus performant et qu’il a loupé l’occase de vivre aux côtés de la personne à côté de qui tout le monde rêve de vivre, qu’avec vous la vie est franchement rythmée et palpitante, et surtout que la peur n’aura pas le dessus. Car c’est bien votre combat en cas de rupture : ne pas vous laisser envahir par la peur, et alors que c’est sans doute l’adversaire le plus balaize à affronter, exactement comme dans Hunger Games.
- Car la peur est paralysante, il n’y a qu’à voir comment les concurrents d’Hunger Games les moins doués se font laminer à quelques secondes prés, si on réagit trop tard c’est mort, si vous me permettez l’expression.
- La peur est dominatrice, elle s’immisce dans votre cerveau, dans votre corps tout entier, dans votre sommeil et dans votre assiette en vous coupant l’appétit. Et Bien l’héroïne de Hunger Games vous le dira à longueur de pellicule : des pompes, des courses en forêt, des amis fiables, un maitre ou un guide en tous cas un référent pour vous guider sont désormais votre quotidien, jusqu’à gagner l’autonomie avec panache autant que le trophée Hunger Games.
- Enfin la peur affecte l’égo je vous le disait : donc rien de telle qu’une tenue moulante comme l’héroïne du film, se planquer dans du large c’est capituler.
Je vous recommande donc cette saga d’urgence et en attendant le 3ème volet prévu à la fin de l’année, comme bible métaphorique indispensable au combat qui vous attend, totalement inspiré par notre société, avec ses épreuves désarmantes, ses objectifs hors du commun qui vous permettront de mesurer qu’à votre échelle, vous vous en sortez très bien, car la seule différence entre Hunger Games et votre vie, c’est que vous ne risquez rien à ne pas être meilleur en tout, ouf ! une chance !
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