Le priapisme, une érection qui dure sans s’arrêter, une urgence médicale.

 

En cas de priapisme, érection qui dure trop, qui est trop dure et qui fait mal.
- Commencer par essayer de se débrouiller seul pour provoquer une baisse d’érection : 
-                    Faire travailler les muscles des cuisses (monter les escaliers, pédaler sur un vélo d’intérieur, monter et descendre les escaliers).
-                    Doucher la zone sexuelle à l’eau froide.
-                    Essayer de provoquer une ou plusieurs éjaculations.
- Si au bout d’une heure à 1 h 30 mn, on ne constate pas d’amélioration, aller consulter un médecin rapidement.
- Si des épisodes d’érections trop fortes et douloureuses se reproduisent, et même si l’on arrive à les arrêter, il faut consulter. Cela signifie que l’on est à risque de priapisme plus grave et qu’il faut en connaître les raisons et prendre des mesures préventives.
Le priapisme, quel risque ?
Le risque est de ne plus jamais pouvoir obtenir d’érection. Lors du priapisme, le sang piégé dans le pénis devient du sang non oxygéné. Les corps érectiles non oxygénés souffrent et les cellules peuvent mourir. Si l’on en arrive jusque là, l’érection ne sera plus fonctionnelle. C’est pourquoi il faut agir rapidement.
 
A lire sur le priapisme :
Le priapisme : diagnostic et traitement en 2005 par le Dr Pierre Bondil :
http://www.jualpes.net/12JUA%20%20Pr%E9%20requis/texte%20afu%202005.htm
Le priapisme (CHU Henri Mondor :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0CFYQFjAD&url=http%3A%2F%2Furologie-chu-mondor.aphp.fr%2F_enseignement%2FExternes%2Fpriapisme.pdf&ei=KPGFT9e6BNLd8QPw04WvAQ&usg=AFQjCNFJc0VWAqLpw1xFmkBUSzqFUaUdRw&sig2=S9JPpKIGgo3IyJAjrdgRSQ )
Recommandations 2007
pour la prise en charge du priapisme chez les patients drépanocytaires : urgencesmondor.aphp.fr/IMG/pdf/drepano_priapisme.pdf


 
 

Quand il n’y a toujours pas de résultat, ou que le priapisme dure depuis plus de 3 heures, le médecin fait une ponction de sang. Autrement dit, il met une aiguille dans un corps caverneux et il laisse couler le sang (souvent 20 à 30 minutes) afin de décomprimer le pénis. Le sang, noir au début, car non oxygéné, devient rouge. Il injecte ensuite de l’Étiléfrine par la même aiguille afin d’éviter une reprise du priapisme.
Si l’on n’a toujours pas réussi à stopper le priapisme, alors, le médecin aura recours à la chirurgie.
Notez que
l’étiléfrine est contre-indiqué en cas glaucome à angle fermé, d’insuffisance coronarienne, d’hypertension artérielle ou d’hyperthyroïdie.
Les hommes à risque (drépanocytose, homme ayant recours aux injections intra caverneuses) doivent connaître les signes d’un priapisme, les gestes à faire, et savoir qu’il s’agit d’une urgence, afin de réagir rapidement.
Chez les hommes présentant un priapisme récidivant, le médecin peut prescrire deux comprimés d’étiléfrine à prendre chaque jour.
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Ecoutez la chronique du Dr Catherine Solano:


 
 
 
 
 


 
 

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