22 sept. 2011 - 14:17
Effets positifs de la contraception sur la satisfaction sexuelle (Oddens et al 1997) :
- 57% des femmes ayant une ligature des trompes sont satisfaites de leur sexualité.
- 44% des utilisatrices de la pilule contraceptive.
- 30% des utilisatrices du stérilet.
- 11% des utilisatrices de préservatif.
- La ligature des trompes est la méthode qui donne la sexualité la plus satisfaisante pour les femmes. Mais c'est une méthode irréversible. A ne conseiller qu'aux femmes qui sont certaines de ne plus vouloir d'enfant. Aux alentours de 40 ans et plus, c'est une solution intéressante jusqu'à la ménopause.
- La pilule contraceptive est libératrice car c'est une méthode très sûre. Néanmoins, elle entraîne souvent des troubles de la lubrification (moins de lubrification) et une baisse du désir (chez 20 à 40 % des femmes selon les études). Quand le désir est le plus élevé au moment des 7 jours d'arrêt de pilule, cela peut être un signe que la pilule diminue la libido. Les pilules les plus toxiques sur le désir sont celles qui sont le plus efficaces contre l'acné. En effet, elles font diminuer la testostérone, l'hormone du désir...
- Le stérilet au cuivre est très bien toléré sur le plan du désir sexuel. Les femmes sous pilule retrouvent souvent leur désir quand elles passent au stérilet. Mais il entraîne des saignements parfois importants pendant les règles qui deviennent longues et abondantes. Cela peut gêner la sexualité.
- Le stérilet hormonal, en revanche, a tendance à diminuer l'intensité des règles et leur durée. Il peut se révéler un excellent choix.
- Le préservatif entraîne des difficultés plus mécaniques pendant la relation sexuelle. Il peut provoquer une panne chez l'homme au moment de la mise en place qui oblige à s'arrêter en pleine trajectoire érotique. Chez la femme, il peut déclencher des brûlures ou des irritations parce que les frottements sont plus intenses. Aussi est-il indiqué d'avoir recours à un lubrifiant pour améliorer le confort des deux partenaires.
Ecoutez la chronique du Dr Catherine Solano:
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