2 études ont été menées sur l’intérêt du dépistage du cancer de la prostate, avec in fine cette question : est ce que ça réduit le risque de mourir de ce cancer ? Elles ont donné des résultats opposés. L’étude Européenne (ERSPC) montre qu’un dépistage régulier diminue de 20% la mortalité par cancer de la prostate. L’étude nord américaine (PLCO) montre que ça ne sert à rien de dépister, il n’y a pas de différence en terme de mortalité entre ceux qui ont bénéficié d’un dépistage régulier et les autres.

Le problème c'est qu'un certain nombre d’hommes qui suivent un traitement  contre le cancer de la prostate, n’en ont en fait pas besoin, car leur forme de cancer est non évolutive. Hors ces traitements risques de laisser des séquelles : troubles de l’érection, fuites urinaires...

Alors que faire ?

Pour le Pr Desgrandchamps, dépister oui, mais il ne faut pas nécessairement traiter.

N’y aurait il pas des médecins qui pousseraient aux traitements, entre autre à l’opération chirurgical ?

En tout cas la question se pose car pour cette journée de la prostate, j’ai reçu plusieurs coups de téléphone d’attachées de presse d’hôpitaux privés qui organisaient des conférences et une journée porte ouverte pour parler entre autre d’une nouvelle méthode de chirurgie mini-invasive avec robot assistée. Mais ce robot coute cher, il faut le rentabiliser, donc il faut opérer….