Environnement et sport

Vous nous incitez régulièrement à faire du sport ou de l’activité physique pour notre santé. Pour nombre de nos auditeurs, ce n’est pas tous les jours facile… Pourquoi ?

Ecoutez la chronique sport de Jean-marc Sène

 

 

 


En effet, différentes études récentes mettent l’accent sur le déclin de l’activité physique avec le développement de notre société moderne.
On a pu identifier un ensemble de facteurs qui expliquent ce recul spectaculaire de l’activité physique :
- la réduction des occupations ayant une incidence physique (docker, bucheron…),
- l’usage de l’automobile et le déclin de la marche (en particulier chez les enfants, les femmes et les personnes âgées),
- certains aménagements de l’espace public (escaliers roulants, ascenseurs, portes automatiques),
- le remplacement des loisirs de dépense physique par la télévision, les jeux vidéo et Internet.
- la réduction de l’éducation physique et du sport dans certains établissements scolaires,
- la crainte des adultes pour la sécurité des enfants dans les jeux libres,
Les obstacles à l’usage de la marche ou du vélo chez les enfants (l’éloignement géographique de l’école, les dangers du trafic automobile), les activités qui engendrent de la sédentarité (télévision, jeux vidéo...).

Conduisent certaines personnes à renoncer à toute activité d’entretien physique à l’extérieur de leur propre habitation.


Est ce que c’est inéluctable ?


On aborde souvent Claire les facteurs physiques ou psychologiques qui conditionnent  l’adhésion au sport et à l’activité physique. Mais il existe aussi des déterminants environnementaux extrêmement important !

En effet l’environnement peut avoir un effet incitatif sur le comportement des personnes permettant d’augmenter différents types d’activités physiques :
- L’accessibilité de
pistes cyclables, de parcs, d’aires permettant la pratique des activités physiques,
- la diversité des installations sportives, la présence
de clubs...
- L’impression de sécurité, pour les pistes de marche à pied,
- mais surtout l’attractivité esthétique des espaces fréquentés confortent la pratique de l’activité physique.

Il est montré que les déplacements journaliers (marche soutenue ou utilisation de vélo) sont les situations où il y a la marge de progression la plus accessible et que par ailleurs il existe un lien direct entre la qualité de l’environnement urbain et le fait de se rendre au travail en marchant.



Faire de l’activité physique ou du sport en ville c’est donc possible ?


Et bien oui, si l’on prend simplement quelques chiffres :
90 %  des déplacements en ville s’effectuent en automobile alors que près de la moitiés d’entre eux (46%) sont des distances courtes (<1,6 à 3,2 km) qui conviennent parfaitement à la marche ou au vélo. 
La marche ou le vélo comme moyen de déplacement pourraient être encouragés, notamment en améliorant certains aspects de l’environnement (réseaux de communication, combinaison des moyens de transports utilisables, escaliers, éclairage nocturne...), on lèvera des barrières psychologiques qui n’incitent ni à la marche, ni à l’usage de la bicyclette.
La ville voit naître un nouveau sport : L’urban training fait de l’environnement urbain son terrain de sport en permettant un travail en endurance type cardio training et en utilisant le « parc » urbain comme machine de fitness pour effectuer un renforcement musculaire
Après un échauffement il est proposé un footing, du cardio training avec la montée d’escaliers, du renforcement musculaire sur les bancs publiques, des abdo-fessiers et autres à partir de mobiliers urbains etc..et bien entendu de la relaxation dans les parcs et espaces verts….
 

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