L’influence négative de la pornographie sur les adolescents

Ils y sont de plus en plus exposés, par Internet, et maintenant par Internet sur leur téléphone mobile.

 
 
- Leur langage devient calqué sur le X : De plus en plus de jeunes ont un langage pornographique quand ils parlent de sexualité. Ils ne connaissent pas le vocabulaire classique. Par exemple, une fille de 15 ans dira : « Il m’a craché dans la chatte » pour dire « il a éjaculé dans mon vagin... »
- L’autre est objetisé : Dans la pornographie, les acteurs sont un support d’excitation. Le risque est de reproduire ce fonctionnement avec une personne que l’on rencontre dans la réalité, de ne plus le considérer aussi que comme un objet de son propre plaisir.
- Le modèle pornographique méprise la femme, ses désirs et ses sentiments. Quand on s’en imprègne, on risque ce même glissement dans la vie de tous les jours.
- La vision de situations agressives pour les femmes entraîne une habituation. On n’est ensuite plus aussi choqué par des images de viols ou d’agression sexuelle.
- Le X nous entraîne à mal juger un partenaire dans la vie réelle. Les personnes qui consomment du X sont moins souvent satisfaites de la manière de faire l’amour de leur partenaire que les autres.
- La pornographie peut entraîner une addiction. On sait que plus on est jeune, et plus l’addiction est à haut risque. 
- Le X complexe les adolescents : On n’a jamais un pénis comme les acteurs, une érection qui dure des heures ou une éjaculation aussi importante et pour les filles des seins siliconés ou une vulve naturellement sans poils...
- La pornographie n’apprend pas les positions, les mouvements, ni les gestes naturels de l’amour, il présente un modèle très différent. Il n’est pas naturel d’avoir les yeux sur le sexe de sa partenaire quand on fait l’amour, ou d’éjaculer sur son visage par exemple...
 
 Pour écouter le Dr Solano